Nos actions

Les denrées distribuées proviennent de plusieurs sources : achats en gros auprès de fournisseurs, dons en nature des entreprises, producteurs, consommateurs et subventions en nature de l’Union Européenne et de la France (en savoir plus)
HYGIÈNE ET SÉCURITÉ DES PRODUITS ALIMENTAIRES
Les Restos sont très soucieux de la qualité des produits distribués et y consacrent des moyens importants.
Entretien des locaux, respect de la chaîne du froid, respect des dates limites de consommation : de nombreux outils et supports de formations ont été développés et sont utilisés chaque année par un réseau de bénévoles experts qui accompagnent les équipes sur cette thématique.
Achats en gros auprès de fournisseurs
30% des denrées fournies et livrées aux associations départementales (AD) est achetée par l’Association nationale directement auprès d’industriels.
Ces achats s’effectuent chaque année en tenant compte des prix proposés, de la qualité des produits et de la fiabilité des fournisseurs : plus de 80 % du budget consacré aux achats est utilisé auprès d’entreprises françaises.
Subventions en nature de l’Union Européenne
À la suite de l’intervention de Coluche devant le Parlement européen en février 1986, le Conseil Européen a ouvert en 1987 les frigos de surplus de la Communauté Européenne: le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) est institué. Remplacé en 2014, par un nouveau programme FEAD (Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis) en vigueur jusqu’en 2021, celui-ci est maintenant fusionné dans un grand Fonds Social Européen. Ce nouveau fonds est désormais appelé FSE+. En France, quatre grandes associations bénéficient de ce programme: la Croix-Rouge, le Secours Populaire, la Banque Alimentaire et Les Restos du Cœur.
DON ALIMENTAIRE
Afin de couvrir la diversification des besoins et de diminuer les achats, les Restos du Cœur poursuivent, depuis 2013, une stratégie de développement des dons alimentaires.
Dons en nature
Une grande collecte nationale est organisée tous les ans au mois de Mars dans les hypers et supermarchés. Des collectes locales viennent compléter cette opération.
Des dons agricoles (dons de lait de producteurs, blé, fruits et légumes de retrait etc…). Les Restos poursuivent la mobilisation pour le développement des dispositifs fiscaux qui valorisent le don de produits agricoles. C’est ainsi qu’un dispositif fiscal a été mis en place pour les dons de lait et d’œufs.
Des dons industriels (produits secs ou frais, conserves avec défaut d’étiquetage etc…) sont récupérés dans toute la France.
Des ramasses sont organisées quotidiennement par les bénévoles partout en France afin de collecter auprès des grandes surfaces, par exemple, des produits souvent destinés à la destruction en raison de la proximité des dates limites de consommation (DLC ou DLUO).

L'INSERTION PAR L'EMPLOI
Une utilité sociale reconnue
Créés à partir de 1989 aux Restos du cœur, les structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) servent essentiellement à redonner l’envie et les possibilités d’une insertion aux personnes qu’elles accueillent, souvent très éloignées de l’emploi. En effet, l’apprentissage d’un savoir-faire par des gestes et les habitudes du travail dans un environnement moins contraignant que celui de l’entreprise sécurise et valorise les participants en leur donnant un fort sentiment d’utilité sociale.
Employés et accompagnés, les salariés en insertion sont encadrés par une équipe de professionnels (encadrant technique et conseiller en insertion professionnel) et de bénévoles qui pilotent l’activité et proposent des activités d’aide à la personne telles que le conseil budgétaire, le microcrédit, les ateliers de français, des activités culturelles etc.
La plupart des activités des Ateliers Chantiers d’Insertion présentent une double utilité car elles sont également au service de la mission sociale des Restos.
Quant aux « Petites Ruches », ces associations intermédiaires, ont pour objet l’embauche de personnes sans emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, en les mettant à disposition à titre onéreux de personnes physiques ou morales (propreté, jardinage etc.).
L’activité n’est qu’un « support d’insertion», c’est-à-dire que la plupart des salariés en insertion s’orientent vers un autre domaine que celui exercé dans la structure d’insertion des Restos du Cœur. Dans ce but, et pour garantir des emplois à la sortie de la structure, les Restos développent des partenariats avec des entreprises qui s’engagent à leurs côtés.
En 2023/2024, les Restos ont accompagné 2 318 salariés en insertion dans les 101 chantiers d’insertion et association intermédiaire, pour un taux de sorties dynamiques de 52%.